Nous avons pu vivre avec les Toubacoutais, la Kôrité, qui est la fête de la fin du Ramadan. Le matin à 9h, nous avons suivi les hommes tous en tenue jusqu’à la mosquée où nous avons assisté à la prière. Moment fort et impressionnant.
La prière passée, tous les cuillères à la main : c’était l’heure du lakh. C’est un plat à base de farine de mil et de lait caillé sucré. Un peu gluant, mais appétissant.
Pour l’occasion, on nous avait prêté des boubous et nous étions invités dans la famille de Abu et Douri, et celle de Bouba pour le déjeuner. C’était un moment très chaleureux
que l’on était très heureux de partager avec la famille. Ce jour-là tout le monde allait bien, le ventre plein (faut dire que c’était super bon) et on était contents pour eux que le Ramadan soit
fini. Même si, quand on cassait le jeûne avec Lélia, on pouvait prétexter de faire un goûter à 19h, on savait bien que c’était difficile de se lever à 5h30 du matin et de se dire « bientôt
19h, bientôt 19h ! » alors qu’il était midi…
Nous regrettons de ne pas avoir pu être en compagnie de Djibril qui était à Kaolack avec sa femme et son fils tout juste né. On
s’est beaucoup inquiétés, mais tous les trois vont bien.