Arrivée à Dakar, aéroport Léopold Sédar Senghor. il fait humide. Passeport, douane et tralala. La foule, ça grouille. Jules nous repère et nous
conduit à la voiture. Nous y retrouvons Baba. Présentation de notre véhicule, un 4X4, grande classe avec musique et galerie pour les bagages. Le temps de mettre nos 35kilogs de bagages chacun,
sur le toit et nous partons, direction Yoff. Nous y passons la nuit.
Le lendemain, réveil difficile pour tout le monde, et on décolle. Guillaume sent mal la voiture! Les premiers kilomètres se passent dans une joyeuse ambiance, aux sons de Ayo, Ismaêl Lo. Soudain
l'embrayage capote! Les garçons tentent différentes tactiques, mais la voiture ne tient décidément pas le coup en 5ème. Ma foi! Nous roulons désormais sans embrayage, et soudain c'est le drame!
La voiture fume, on s'arrête, on laisse refroidir, on repart, ça refume, on s'arrête,... Gayser de liquide de refroidissement! On commence à comprendre qu'on n'est pas prêt d'arriver. Nous en
sommes à la moitié du trajet, et perdus comme des toubabs le long d'une route. Nous repartons doucement jusqu'à un village, pour demander l'aide d'un éventuel garagiste. On nous recommande
Georges! Nous passerons trois heures dans la cours de Georges, pendant que celui ci bricole le moteur! Il nous concocte un petit liquide fait maison, pour le liquide de refroidissement. Pendant
ce temps, nous profitons de l'ombre d'un arbre. Guillaume et Jacques se lancent dans une partie endiablée de foot, ils le regretteront plus tard (le sport à 3h de l'après midi, c'est fatal!). 3h
plus tard, Georges nous dit que finalement il manque une pièce, il faut rouler doucement jusque Kaolack! Pourquoi pas! On repart! 10 minutes plus tard, nous sommes à nouveau sur le bas côté!
Fuite, moteur foutu.
Nous arrêtons un taxi brousse pour convoyer l'équipe sur Kaolock dans un hôtel, car nous n'atteindrons décidément pas Toubacouta aujourd'hui. Guillaume et
moi repartons au village de Georges, tout doucement. Nous passons quelques coups de fil, rachetons de l'huile et repartons! Evidemment, nous n'allons pas loin. Georges nous affirme que cette
fois, c'est vraiment foutu, et se met à hêler des véhicules sur la route, afin qu'ils nous remorquent. En face de nous, un taxi brousse perd une roue, qui s'envole dans la cour d'une case!
Etincelles! "C'est pas notre problème" dit Georges! En effet! Et là, magie de l'Afrique, nous tombons sur un oncle de Georges! Maxime le Libanais nous tractera jusqu'à Kaolack, où il nous
proposera de réparer notre voiture.
Nous rejoignons les autres de l'équipe.
Le lendemain, nous repartons en taxi brousse jusqu'à Toubacouta afin de ne pas trop retarder le chantier. Guillaume et Jacques règlent les derniers soucis avec Maxime et Jules. Nous aurons un
autre véhicule bientôt!
Finalement nous arrivons à Toubacouta, deux jours après avoir quitté Lyon!